normandie lecture

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1914-1918
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La commémoration du Centenaire de la Grande Guerre.
Récits, histoire, souvenirs, documents, fictions,
expositions, etc, à découvrir dans «Rouen lecture».
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Illustrations de cette page : dessins signés du peintre
affichiste belge Julien t’Felt, né à Gand en novembre 1874,
mort à Anvers en 1933. Réalisés entre 1914 et 1918 dans la capitale normande, ils sont extraits d’une série de cartes postales intitulées «Rouen en temps de guerre».
A lire dans «Rouen lecture» les récits :
> RL 8. «La composition française» : l’armistice dans
l’Eure, à Pont-Audemer. Premières lignes :
«11 novembre 1918, sur les bords de la Risle. Le
témoin Jules Leroy, né en avril 1875 et donc âgé de
43 ans, raconte... L’armistice ayant été signé un lundi
à 5 heures 40 du matin, Pont-Audemer a appris
l’heureuse nouvelle à 10 heures. Une dépêche de
l’Echo Libéral, apposée à la librairie Hauchard, en
apportait la confirmation. C’était jour de marché...»
> RL 95. A Rouen et Bonsecours durant la Grande Guerre.
Les témoignages de Georges Dubosc, de Marc Hélys
et de l’écrivain Colette en reportage en Seine-Inférieure.
La capitale normande à l’heure des Nurses et des
Tommies. L’hôpital Militaire Belge sur les hauteurs
du Mont-aux-Aigles à Blosseville-Bonsecours.
La venue incognito du roi Georges V en août 1915, etc.
> RL 151. La vie quotidienne en Seine-Inférieure
et dans l’Eure à la «Mobilisation». Chronique de la
première semaine d’août 1914, à Rouen, Elbeuf, le Havre,
Pont-de-l’Arche, Bois-Guillaume, La Saussaye, Fécamp, etc.
Le climat international et l’assassinat de Jean Jaurès.
Les attroupements à Rouen pour lire les dépêches.
Le tocsin qui sonne dans les communes.
Les incidents et les rumeurs. La moisson qui attend. Les
réquisitions de chevaux, voitures et harnais. Les avis et
annonces des commerçants et des entreprises.
Matin de départ sur la grand’route de Boos.
Les premiers hôpitaux et les «généreux donateurs».
La «Marseillaise» et le «God save the King».
Heurts au Café-Débit Bouillot et à l’épicerie Maillard.
Les chroniques et articles du «Journal de Rouen», etc.
> RL 152. Fin d’été 1914 en Seine-Inférieure.
Suite de la chronique de la vie quotidienne en
Normandie, dans les semaines qui suivent la Mobilisation.
Des lignes et récits qui ont pour sujet :
> A Saint-Wandrille, où vivent l’écrivain belge
Maurice Maeterlinck et son épouse Georgette Leblanc,
soeur du créateur d’Arsène Lupin.
> A la basilique de Bonsecours sur les hauteurs de
Rouen, quand une messe est spécialement célébrée
pour les «armées en campagne» devant une foule énorme.
> Avis et annonces à la clientèle de la «Maison Héran
Confiseurs», des vétérinaires «Pichon et Legourd»,
de «Mme Phèbes» voyante célèbre, etc.
> Arrivées de blessés à Saint-Aubin-les-Elbeuf,
au château de Sassetot-le-Mauconduit, à l’hospice de
Fauville-en-Caux, dans le pays de Bray à Gournay, à Eu,
au Houlme où une ambulance militaire est créée.
> Des réfugiés kabyles attirent l’attention du public
rouennais aux abords de la gare Saint-Sever.
> Des lettres familiales de jeunes poilus normands
«charmantes d’entrain» rassurent leurs parents.
> Comme chaque fin d’été, le Conseil Municipal de
Rouen décerne ses annuels «Prix de Vertu».
Palmarès et honneur aux demoiselles orphelines,
ouvrières ou couturières méritantes des rues
Vaucouleur, de la Petite-Porte, de l’Ecureuil, etc.
> RL 155. «En 1914, à Rouen, sur les pas du consul belge
Albert Haemers et de son épouse Adèle». Le 25 août, des centaines de réfugiés civils en provenance des villes de Louvain, Mons, Dinant ou Charleroi ravagées par les
combats, partis avec à peine de quoi se vêtir, arrivent
dans la capitale normande exténués, après des journées de train sans avoir mangé. Il faut les loger, les habiller, les nourrir, leur trouver du travail. Les rouennais se mobilisent pour leur venir en aide... Deux mois plus tard, alors que le gouvernement belge en exil s’installe à Sainte-Adresse
près du Havre, la municipalité de Rouen décide de
débaptiser le «Boulevard Cauchoise» qui devient
«Boulevard des Belges». A cette date, en octobre 1914,
la gare de Sotteville voit passer 50 000 réfugiés. Toute la
Seine-Inférieure se met alors aux couleurs de la Belgique...
> RL 156. «A Rouen, la Saint-Nicolas 1914».
Tandis que dans la capitale normande s’organisent
pour les réfugiés une «oeuvre de secours» dans la rue
Saint-Romain, «le Réfectoire Jeanne d’Arc» non loin
du Gros-Horloge et un «Home» avec restaurant,
salle de lecture, cuisine et chambres au coeur de la cité,
Adèle Haemers l’épouse du consul, qu’un ministre de
son pays a appelée «la providence des enfants», se
multiplie pour les plus jeunes de ses compatriotes à l’approche des fêtes de Noël et de celles de Saint Nicolas,
le grand ami des petits enfants belges...
> RL 157. Suite et fin du récit «Sur les pas du consul
de Belgique Albert Haemers en Normandie
entre 1914 et 1918», rédigé par Martine Hautot.
A découvrir dans ce numéro : l’oeuvre des «Mutilés de
Guerre» ; l’hôpital militaire belge de Bonsecours, avec
son atelier de prothèses, ses 69 pavillons, ses 1 150 lits qui accueilleront au total près de 11 000 blessés ; les colonies
pour les enfants belges installées dans des châteaux de
la Seine-Inférieure ; la mort du poète Emile Verhaeren
écrasé en 1916 entre deux wagons en gare de Rouen ; etc.
> 4 Dessins ci-dessous : scènes de convalescence à Rouen
en 1915, à l’école normale d’institutrice de la rue de Lille,
transformée en Hôpital militaire auxiliaire n° 101.
> RL 164. «Les contes héroïques de la Grande Guerre».
En 1915, le romancier rouennais Maurice Leblanc,
désormais célèbre après la création d’Arsène Lupin dix
ans plus tôt, est âgé de 50 ans, et il n’est donc pas
mobilisable pour partir combattre sur le front. Alors,
comme beaucoup d’artistes, il s’affiche «cocardier», met
sa plume au service de son pays en publiant dans la
presse nationale des «contes» dans lesquels il exalte le patriotisme et l’héroïsme des soldats ; ça n’empêche pas
ces histoires de rester prenantes, un siècle plus tard.
A découvrir dans ce numéro les nouvelles titrées :
«Ici reposent» ; «Le fils du capitaine» ; «Le portefeuille».
> Ci-dessous : Recto-verso d’une
carte postale rédigée à Rouen durant la «Grande Guerre».